La Redorte

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La Redorte
La Redorte
Le canal du Midi à La Redorte.
Blason de La Redorte
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aude
Arrondissement Carcassonne
Intercommunalité Carcassonne Agglo
Maire
Mandat
Christian Magro
2020-2026
Code postal 11700
Code commune 11190
Démographie
Gentilé Redortais
Population
municipale
1 254 hab. (2021 en augmentation de 12,06 % par rapport à 2015)
Densité 93 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 15′ 11″ nord, 2° 39′ 14″ est
Altitude 53 m
Min. 39 m
Max. 111 m
Superficie 13,49 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Narbonne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Haut-Minervois
Législatives Première circonscription
Localisation
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La Redorte
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La Redorte
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Liens
Site web Site officiel

La Redorte Écouter est une commune française située dans le nord du département de l'Aude en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Minervois, un pays de basses collines qui s'étend du Cabardès, à l'ouest, au Biterrois à l'est, et de la Montagne Noire, au nord, jusqu'au fleuve Aude au sud. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le canal du Midi, l'Aude, l'Argent-Double, le ruisseau de Naval et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

La Redorte est une commune rurale qui compte 1 254 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Narbonne. Ses habitants sont appelés les Redortais ou Redortaises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le canal du Midi (épanchoir de l'Argent-Double), inscrit en 1996.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Commune située dans le Minervois sur le canal du Midi au confluent de l'Aude et de l'Argent-Double.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Mentions anciennes : Redorta (1080), Castrum de Redorta 1188, La Redorta (1408), La Redorte (1576)[1].

D'après Astor[2], le nom de La Redorte viendrait de "redòrta" (occitan) dont le sens est "une clôture faite de branchages entrelacés", d'où le sens de "fortifications". Il est aussi possible que redòrta soit à prendre pour un collectif, un lieu où l'on trouve des branches flexibles.

Par décret du , Laredorte, en un seul mot, s'est appelée officiellement La Redorte, en deux mots[3].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Azille, Castelnau-d'Aude, Puichéric, Rieux-Minervois, Roquecourbe-Minervois et Tourouzelle.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »[5], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[6]. Elle est drainée par le canal du Midi, l'Aude, l'Argent-Double, le ruisseau de Naval, le ruisseau de Carguepailles, le ruisseau de la Lombarde, le ruisseau de la Marie, le ruisseau de la Valsèque et le ruisseau de Rossignol, qui constituent un réseau hydrographique de 24 km de longueur totale[7],[Carte 1].

Le canal du Midi, d'une longueur totale de 239,8 km, est un canal de navigation à bief de partage qui relie Toulouse à la mer Méditerranée depuis le xviie siècle[8].

L'Aude, d'une longueur totale de 223,59 km, prend sa source dans la commune des Angles et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans le golfe du Lion à Fleury, après avoir traversé 73 communes[9].

L'Argent-Double, d'une longueur totale de 37,4 km, prend sa source dans la commune de Lespinassière et s'écoule vers le sud. Il traverse la commune et se jette dans l'Aude sur le territoire communal, après avoir traversé 8 communes[10].

Le ruisseau de Naval, d'une longueur totale de 18,8 km, prend sa source dans la commune de Caunes-Minervois et s'écoule vers le sud-est. Il traverse la commune et se jette dans l'Aude sur le territoire communal, après avoir traversé 6 communes[11].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[13].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 569 mm, avec 7 jours de précipitations en janvier et 3 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lézignan-Corbières à 10 km à vol d'oiseau[14], est de 15,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 678,7 mm[15],[16]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 1] est recensée sur la commune[18] : l'« étang de l'Estagnol à La Redorte » (42 ha), couvrant 2 communes du département[19].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

La Redorte est une commune rurale[Note 2],[20]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[21].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Narbonne, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (95,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (86,8 %), zones agricoles hétérogènes (5 %), zones urbanisées (4,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,5 %), forêts (1,1 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de La Redorte est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Argent-Double, le ruisseau de Naval, le canal du Midi et l'Aude. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1992, 1996, 1999, 2005, 2009, 2017 et 2018[25],[23].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de La Redorte.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 679 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 679 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 3].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[27].

La commune est en outre située en aval des barrages de Matemale et de Puyvalador, deux ouvrages de classe A[Note 4], situés dans le département des Pyrénées-Orientales. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[29].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de La Redorte est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[30].

Histoire[modifier | modifier le code]

Les plus anciens titres montrent que La Redorte appartenait à des vassaux des comtes de Carcassonne. Après la croisade des Albigeois, la Redorte passe à la Maison de Nigri (ou Le Noir), qui faisait partie du petit nombre de seigneurs locaux qui adoptèrent le parti de Simon de Montfort. En 1217, Nigri de La Redorte fait hommage-lige à Amaury de Montfort en 1217 pour les biens qui lui ont été donnés à La Redorte par Simon de Montfort. En 1382, le duc de Berry occupe La Redorte.

Au XVIIIe siècle, le domaine passe de la famille de Nigri à la famille de Peyrat[31]. Celui-ci comporte un château, dont les bâtiments ont été construits au début du même siècle, et un important vignoble[32]. Au début du XIXe siècle, la famille Peyrat vend ses propriétés au général Maurice Mathieu (de la Redorte) qui obtient le le droit d'accoler à son nom celui de son château[32]. Son fils Joseph Mathieu de la Redorte agrandit le domaine et restaure le château à partir de 1849[33].

Le , un cyclone d'une violence exceptionnelle ravage la commune dont un quartier entier est rasé[31].

Durant la Seconde Guerre mondiale, la commune est occupée après 1942 par les forces allemandes. Le château de La Redorte abrite alors l'état-major de la Gestapo dans le Minervois. Le village abrite également le quartier-général clandestin de la Résistance dans le Minervois.

Aujourd'hui, le château, toujours propriété privée, a été entièrement rénové pour être transformé en une résidence 4 étoiles abritant 25 suites adaptées aux courts et longs séjours[33].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1947 mars 1971 Louis Liabot PS Viticulteur,
Conseiller général du canton de Peyriac-Minervois (1949→1973)
mars 1977 juin 1995 Louis Sié PS Viticulteur
juin 1995 mai 2020 Pierre-Henri Ilhes[34] PS Directeur financier,
Président du SMMAR EPTB Aude,
Vice-président de Carcassonne Agglo
mai 2020 En cours Christian Magro[35]   Cadre au Centre départemental de la fonction publique territoriale,
Vice-président de Carcassonne Agglo
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[37]. En 2021, la commune comptait 1 254 habitants[Note 5], en augmentation de 12,06 % par rapport à 2015 (Aude : +2,47 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
475472544711754780747758858
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
8698809701 0041 1391 2881 2771 2341 286
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 3541 3361 3031 3851 4881 4031 3861 2551 227
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 1921 1381 0731 0071 0321 0371 1231 1391 117
2014 2019 2021 - - - - - -
1 1181 2271 254------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 494 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 1 058 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 630 [I 4] (19 240  dans le département[I 5]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 6] 9,9 % 13,7 % 12,6 %
Département[I 7] 10,2 % 12,8 % 12,6 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 619 personnes, parmi lesquelles on compte 72,5 % d'actifs (60 % ayant un emploi et 12,6 % de chômeurs) et 27,5 % d'inactifs[Note 7],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Narbonne, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 9]. Elle compte 363 emplois en 2018, contre 331 en 2013 et 412 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 374, soit un indicateur de concentration d'emploi de 97,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 44 %[I 10].

Sur ces 374 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 144 travaillent dans la commune, soit 39 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 79,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,5 % les transports en commun, 13,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

93 établissements[Note 8] sont implantés à la Redorte au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 13].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 93 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
7 7,5 % (8,8 %)
Construction 10 10,8 % (14 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
32 34,4 % (32,3 %)
Information et communication 1 1,1 % (1,6 %)
Activités financières et d'assurance 2 2,2 % (2,7 %)
Activités immobilières 8 8,6 % (5,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
5 5,4 % (13,3 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
19 20,4 % (13,2 %)
Autres activités de services 9 9,7 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 34,4 % du nombre total d'établissements de la commune (32 sur les 93 entreprises implantées à la La Redorte), contre 32,3 % au niveau départemental[I 14].

Entreprises[modifier | modifier le code]

Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[40] :

  • Prima, supermarchés (8 556 k€)
  • Residence Antinea, hébergement médicalisé pour personnes âgées (2 020 k€)
  • GMTP Gatti, travaux de terrassement courants et travaux préparatoires (145 k€)
  • Aud'assistance Services, autres travaux de finition (26 k€)

Tourisme : château de La Redorte, canal du Midi, Office de Tourisme Maison du Port, gîtes et chambres d'hôtes.

Tertiaire : Maison de famille résidence Antinéa.

Commerces : boulangerie, charcuterie, supermarché Intermarché, presse-bureau de tabac, coiffeur, restaurants, salon de beauté, agence immobilière, garages, menuiserie, banques, La Poste.

Services médicaux : cabinet médical, docteur, infirmières, pédicure-podologue, dentiste, kinésithérapeute.

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région viticole »[41]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la viticulture[Carte 5].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 118 83 52 45
SAU[Note 11] (ha) 1 000 996 768 720

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 118 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 83 en 2000 puis à 52 en 2010[43] et enfin à 45 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 62 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[44],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 000 ha en 1988 à 720 ha en 2020Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 8 à 16 ha[43].

Viticulture : Minervois (AOC), Coteaux-de-peyriac (VDP).

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Au centre de la commune, le canal du Midi enjambe le ruisseau de Naval au moyen du pont-canal du Rivassel.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Philippe Cazal.
  • David-Maurice-Joseph Mathieu de La Redorte (1768-1833), pair de France.
  • Joseph Charles Maurice Mathieu de La Redorte.
  • Louis Liabot, né à Olonzac (Hérault) le , décédé à Carcassonne le . Viticulteur et pépiniériste. Militant socialiste, membre de la SFIO, Louis Liabot est candidat lors de élections de 1937, il est battu par Henri Gout, député de l'Aude, maire de Citou, et conseiller général du canton de Peryiac-Minervois sortant qui est réélu. Pendant la Seconde Guerre mondiale est un actif résistant. En 1947, il est élu maire de La Redorte et le reste jusqu'en 1977. En , Louis Liabot est élu conseiller général du canton de Peyriac-Minervois et le reste jusqu'en .
  • Pierre-Henri ILHES, né le à Carcassonne. Directeur financier. Militant socialiste de 1989 à 2020. Élu au conseil municipal de La Redorte le . Il devient le le plus jeune maire de La Redorte à l'âge de 27 ans. Réélu à 4 reprises en tant que maire de La Redorte, il est nommé en , Chevalier de l'Ordre national du Mérite par François Hollande, président de la République. Il ne se représente pas lors des élections municipales de 2020 et passe la main volontairement le 23 mai 2020. Par arrêté préfectoral, Madame la Préfète de l'Aude, le nomme Maire-Honoraire de La Redorte le 10 décembre 2020 pour ses 31 années de mandats locaux.
  • Jean-Claude Pistoresi est né à La Redorte (Aude) le . Fonctionnaire en télécommunications, aviateur, violoniste d'orchestres symphonique (conservatoire de Perpignan) et baroque (orchestre de chambre de Carcassonne), il est l'ancien président de l'Association Narbonnaise PTT de Généalogie de 1983 à 1998 (devenue Association Narbonnaise de Généalogie), et en est actuellement l'un des présidents d'honneur[46]. Autodidacte, il est l'auteur de divers romans ainsi que de la monographie villageoise Si La Redorte m'était contée, publiée à compte d'auteur en 2004 dans sa 3e édition à Brasilia (Brésil)[47].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
D'azur à trois cordages d'or en redorte de quatre anneaux, posés en pal et rangés en fasce.

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • « La Redorte », dans Alphonse MAHUL, Cartulaire et Archives des Communes de l'ancien diocèse et de l'arrondissement administratif de Carcassonne , chez V. Didron, Paris, 1863, volume 4, p. 303-316 (lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[28].
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[42].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de la Redorte » sur Géoportail (consulté le 8 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
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Autres sources[modifier | modifier le code]

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